jeudi 6 octobre 2011

Les vents mauvais soufflent sur la France

Mauvais vents pour les citoyens que le pouvoir ne va plus tarder à pressurer d’impôts de toutes sortes, impôts pour lesquels il est obligé de se creuser le crâne pour qu’ils n’apparaissent surtout pas comme des impôts.
Mauvais vents, encore, pour le pouvoir Sarkozy-UMP, au travers des affaires de plus en plus nombreuses et de plus en plus lourdes, s’ajoutant à la perte, ô combien amère, du Sénat.
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Les amis de Sarkozy s’évertuent à jouer aux « grandes offensées » lorsqu’on leur met, sous le nez, les différentes affaires. Certes, une mise en examen n’est pas une preuve de culpabilité ; certes, ces mises en examens ne prouvent pas non plus la culpabilité de Sarkozy lui-même. Mais, avoir autant de proches et amis sous le feu de la Justice, en dépit des contrôles exercés sur elle par le Parquet, obligatoirement soumis au ministère de la Justice, donc à Sarkozy lui-même, crée des doutes, de graves doutes dans toutes les couches de la société. L’un des gros doutes, d’ailleurs, concerne la Justice elle-même : Aura-t-elle les mains libres pour mener son instruction jusqu’au bout et librement ? Pour ma part, je n’en mettrais pas ma main au feu…
Comme l’ont notés certains chroniqueurs, après la défaite au Sénat, il y a comme une odeur de fin de règne. Ce n’est pas moi qui m’en plaindrai, vous vous en doutez. J’appelle cette fin depuis le premier jour de l’élection de Sarkozy. Ce souhait n’est pas lié à sa personne, encore que… Non, je me suis trouvé opposant à sa politique dès 2003, après un discours où il haranguait policiers et gendarmes, leur affirmant qu’ils étaient « partout chez eux ». Par la suite, lors de sa carrière de ministre de l’Intérieur, il n’a fait que confirmer mon sentiment, c’est-à-dire qu’il y avait là, de la graine de dictateur qui ne demandait qu’à germer en fonction de l’importance du pouvoir qu’il pouvait avoir entre ses mains. C’est donc un véritable soulagement de le voir aussi amoindri, désormais.
Je reste persuadé que ce politicien, soutenu par beaucoup de puissants et de puissances d’argent avait tout entre ses mains pour imposer un pouvoir écrasant au peuple français. Fort heureusement, par ses attitudes touchant souvent au ridicule, durant les premières années de son mandat, par ses excès de langage, voire ses fautes lourdes dans la langue française, il s’est rapidement décrédibilisé auprès d’une grande partie des citoyens. Ses promesses non tenues, comme l’augmentation des salaires, des retraites, de mettre au pas les banques et les spéculateurs, sa soumission aux agences de notation qui a amené au massacre des retraités à venir, sa façon de mépriser le choix du peuple de rejeter la Constitution européenne en la faisant voter par le Congrès, et tant d’autres choses encore, ont largement participé au purgatoire dans lequel il se trouve et, peut-être, à l’enfer dans lequel il va être précipité dans quelques mois. Selon un sondage, 68% des Français le voient perdre les élections de 2011. C’est bien, cependant, j’aimerais mieux que 68% des Français souhaitent le voir perdre…
Source: Etat Critique - Blog politique

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