vendredi 20 janvier 2012

ETTA JAMES (1938 – 2012)

 


Il y a les artistes qu’on a la chance de voir et d’entendre un jour en concert. Nous avons eu cette chance avec Etta James, au festival de blues de Long Beach : une longue après-midi paresseuse où l’on fait la sieste durant les multiples entractes et où les voisins de pré vous font partager leur pique-nique. Il y avait B B King aussi, ce jour-là, mais c’est pour Etta que nous étions venus Adriana et moi. Et puis tous les autres, dont le présentateur vous affirme avec pathos, qu’ils sont d’immenses vedettes du blues et que vous méritez les flammes de l’enfer pour n’avoir jamais entendu parler d’eux – ce qui s’avère exact dès leur premier accord de guitare.
Etta James, les dieux ont dû descendre de l’Olympe pour venir vous entendre, et ils n’ont pas dû regretter leur sortie. Vous n’aviez pas peur de choquer, et ceux que vous choquiez, vous les envoyiez paître : ils ne méritaient pas mieux. Merci, en tout cas.

Source: Blog Paul Jorion

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