Les nouveaux chiens de garde font leur cinéma
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, le 11 janvier 2012En 1997, deux ans après le mouvement social de novembre et décembre 1995, la publication des Nouveaux chiens de garde, le livre de Serge Halimi, avait jeté un sacré pavé dans le marécage. Les bouledogues et les toutous sont de retour : ils sont sur grand écran, grâce au film de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat. Allez les voir !
Depuis une quinzaine d’années, des livres (comme ceux de Pierre Bourdieu et Serge Halimi), des films (comme ceux de Pierre Carles), des journaux (comme PLPL, puis Le Plan B) et l’association Acrimed (son site et désormais, Médiacrique(s), son magazine) contribuent à une critique radicale et intransigeante des médias qui s’était assoupie pendant les décennies précédentes. Le film, à la fois analytique et pamphlétaire, reprend et prolonge cette critique avec une rare efficacité : on ne sera pas surpris que nous le pensions, puisque le combat que livre ce film est aussi le nôtre (et que nous agissons depuis longtemps ensemble avec les réalisateurs et les auteurs) !
Les grincheux diront (et certains l’ont déjà dit) : « On le savait déjà ! » Mais pourquoi ne le disent-ils pas publiquement, plus souvent, et à un large public ? Les demi-habiles, que la satire défrise quand ils n’en sont pas les auteurs, diront : « C’est plus complexe ». Et il est toujours bon de l’affirmer, puisque c’est toujours vrai et vrai de tout. Mais tandis que les très-subtils se perdent dans les méandres de la complexité qu’ils caressent et qu’ils se bornent souvent à proclamer parce qu’elle les protège de toute prise de position, les chiens de garde aboient… et la (petite) caravane des forts en thème continue de se gargariser.
Pourtant les choses sont simples : « Mon pouvoir, excusez-moi, c’est une vaste rigolade. Le vrai pouvoir stable, c’est le pouvoir du capital. Il est tout à fait normal que le vrai pouvoir s’exerce. » On pourrait s’arrêter sur cette phrase de Franz-Olivier Giesbert [1] et considérer que tout est dit. Ce n’est pas tout à fait exact… Il y a bien d’autres choses à dire. Et le film, sur le ton satirique qui est le sien, le dit. En très résumé, c’est dans la bande annonce :
Et comme ce film n’est pas un simple produit de consommation – livré aux consommateurs de contestation – qu’il n’est, somme toute, qu’un point de départ et non un point d’arrivée, sa projection sera suivie un peu partout de débats, dont vous trouverez la liste ici.
Qu’on se le dise !
Acrimed
Pour en savoir plus, un site : « Les nouveaux chiens de garde
Les grincheux diront (et certains l’ont déjà dit) : « On le savait déjà ! » Mais pourquoi ne le disent-ils pas publiquement, plus souvent, et à un large public ? Les demi-habiles, que la satire défrise quand ils n’en sont pas les auteurs, diront : « C’est plus complexe ». Et il est toujours bon de l’affirmer, puisque c’est toujours vrai et vrai de tout. Mais tandis que les très-subtils se perdent dans les méandres de la complexité qu’ils caressent et qu’ils se bornent souvent à proclamer parce qu’elle les protège de toute prise de position, les chiens de garde aboient… et la (petite) caravane des forts en thème continue de se gargariser.
Pourtant les choses sont simples : « Mon pouvoir, excusez-moi, c’est une vaste rigolade. Le vrai pouvoir stable, c’est le pouvoir du capital. Il est tout à fait normal que le vrai pouvoir s’exerce. » On pourrait s’arrêter sur cette phrase de Franz-Olivier Giesbert [1] et considérer que tout est dit. Ce n’est pas tout à fait exact… Il y a bien d’autres choses à dire. Et le film, sur le ton satirique qui est le sien, le dit. En très résumé, c’est dans la bande annonce :
Et comme ce film n’est pas un simple produit de consommation – livré aux consommateurs de contestation – qu’il n’est, somme toute, qu’un point de départ et non un point d’arrivée, sa projection sera suivie un peu partout de débats, dont vous trouverez la liste ici.
Qu’on se le dise !
Acrimed
Pour en savoir plus, un site : « Les nouveaux chiens de garde
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