Casse-toi, pov' Libération
Le
quotidien fondé par Sartre s'en prend violemment à Bernard Arnault,
coupable de demander une autre nationalité… et oublie que son bien aimé
proprio a fait de même.
Adoncques : le multimilliardaire Bernard Arnault
vient de dire son intention de demander la nationalité belge – tout en
précisant que ce n’était pas du tout à la fin de se soustraire au fisc
français, voyons, mais bien plutôt pour d’autres raisons, qui restent
pour l’instant un peu imprécises.
Ce qu’apprenant : les responsables du quotidien Libération, où cette impertinence n’a (certes) pas toujours été si nette (puisque c’est l’un des lieux où s’est depuis trente ans forgée la menterie que « le capitalisme » était « l’avenir de la gauche », et de l’humanité toute entière), suggèrent ce matin à ce « riche con » de se « casser » - prends ça dans tes dents, ploutocrate.
Par cette folle hardiesse, les responsables du quotidien Libération
montrent qu’ils ont du moins l’échine flexible – et, plus précisément,
que les mêmes causes, envisagées par eux, ne produisent pas
nécessairement les mêmes effets.
Il y a deux ans, par exemple : le multimillionnaire Edouard de Rotschild, propriétaire du quotidien Libération, avait quant à lui demandé la nationalité israélienne - qui peut elle aussi procurer un certain nombre de stimulants « avantages fiscaux », dont l’Institut français de Tel-Aviv a récemment fait une liste précise.
Et
il avait assuré qu’il n’ambitionnait nullement, par cette demande, de
se soustraire à trop de rigueurs contributives : son unique objectif,
avait-t-il expliqué, était de pouvoir intégrer l’équipe israélienne
d’équitation, aux Jeux olympiques de Londres.
Une abstention de Libération
Le quotidien Libération
s’était alors abstenu de moquer cette initiative – et n’avait pas du
tout réclamé que son proprio se casse, bon vent, et bon débarras : c’eût
été malpoli.
Deux
ans plus tard, force est de constater qu’Édouard de Rotschild n’a pas
du tout participé aux JO de Londres – et que Bernard Arnault est un peu
nigaud : s’il avait justifié son passage de la frontière franco-belge
par une furieuse envie d’intégrer l’équipe bruxelloise de hockey
subaquatique, il se serait probablement épargné de se faire traiter de « con » par de sélectifs indignés.
Source: Backchich
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